Selon une étude de l’inserm qui a référencé et géolocalisé tous les cas d’arrêts cardio-respiratoire survenus sur la voie publique entre 2000 et 2010, ceux-ci sont plus fréquent dans les gares parisiennes que dans tout autre lieu de Paris. Cela même face aux sites touristiques les plus fréquentés.
L’objectif de cette étude est de faciliter le déploiement des défibrillateurs sur la capitale. En effet, depuis 2007, date à laquelle les défibrillateurs automatisés externes sont devenus utilisables par toutes personnes sans formation, les DAE sont implantés de façon aléatoire. En étudiant la géolocalisation des arrêts cardiaques depuis 2000, le Centre d’expertise Mort subite (Inserm, AP-HP, Université Paris Descartes) aidé par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, a pu dresser une cartographie des ACR afin optimiser les implantations futurs. trois critères ont été pris en compte : densité de population, flux de population et équipements urbains présents.
Selon l’étude, il n’y a pas d’association entre la fréquence d’arrêts cardiaque et la densité d’habitation dans une zone donnée. Par contre, il existe une forte association avec la fréquentation d’un lieu, à savoir le nombre de personnes qui y passent au cours d’une journée. Et cinq lieux ressortent particulièrement : les cinq principales gares parisiennes. C’est ainsi que moins de 1% de la surface de la ville concentre près de 20% du nombre total d’arrêts cardiaques.
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A l’inverse, les sites les plus touristiques de la capital tel que les musés sont moins touchés par les arrêts cardiaques. Les auteurs de l’étude considère que les gares présentent un risque cinq fois plus important que dans les lieux touristiques. Même si les causes sont encore ignorées, le rôle du stress en serait peut être un des facteurs.
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